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Déclaration à l’opinion publique sur les conditions de vie difficiles et la généralisation de la soif dans la ville de Chami et les localités et communautés qui lui sont rattachées.
Nous, au bureau de l’Initiative pour la Résurgence du Mouvement d’émancipation à Chami, condamnons fermement ce qu’endurent les habitants de la ville de Chami et des villages, communautés et campagnes qui lui sont rattachés, ainsi que ceux qui travaillent dans les entreprises de main d’œuvre affiliées à Taziazt et à la SNIM, qui sont victimes de mépris et de négligence de leurs droits humains et civils les plus fondamentaux et de ce que font les autorités dans cette Moughataa : de la collusion avec les employés de la Compagnie Nationale des Eaux qui commercent en mettant en danger la vie des gens et les privent du droit à la vie et à la santé, grâce au monopole et au commerce de l’eau potable, ce qui ammene parfois les gens à boire de l’eau saumâtre, très salée.
Il est devenu clair que le ministère de l’hydraulique et le ministère de l’Énergie ignorent cette situation, et l’administration locale de Chami et de la Région de Nouadhibou ont une collusion explicite avec les sociétés de services de base, d’eau, d’électricité, de logement, etc., puisque le responsable de la Société des eaux de Chami, nommé il y a près de deux ans, a pratiqué toute la corruption et a formé un lobby pour monopoliser tous les services liés à l’eau. Il a été muté après les événements de la ville de Rkiz, qui ont été causés par des interruptions répétées des services d’eau, dues à un comportement monopolistique et à des profits aux dépens des citoyens, ce qui a troublé la tranquillité et la sécurité publiques.
C’est donc comme s’il était venu pour déclencher des troubles à Chami, comme il les avait déclenchés à Rkiz. L’électricité est coupée en permanence dans certaines parties de la ville, à l’exception du quartier administratif. Il n’y a pas assez d’électricité malgré les besoins des populations et des industries. Elle est coupée pendant un certain temps dans certaines parties de la ville et disponible dans l’autre partie, de sorte qu’il n’y a pas assez de couverture pour l’ensemble de la ville.
L’inorganisation de la ville et la construction d’habitats précaires est la cause de catastrophes, représentées par les incendies qui ravagent les cabanes et qui continuent de brûler tout le temps puisqu’il n’y a aucun moyen de les éteindre, car il n’y a pas de voitures de pompiers ni de véhicules de secours.
La ville vit dans un état d’anarchie en ce qui concerne l’application du droit du travail et de la sécurité sociale. Les employeurs, comme Taziazt et les sociétés de raffinage de l’or, vivent hors la loi : Ils emploient qui ils veulent et licencient qui ils veulent sans prendre en compte ce que prévoit la loi du travail, ni les règles de sécurité et de sûreté et de traitement des substances hautement toxiques utilisées dans le raffinage de l’or.
Nous appelons le ministre de l’Hydraulique, le ministre des Mines et de l’Énergie et tous les ministères concernés par le logement, l’emploi et la santé et sauver la ville de Chami et les villages et communautés avoisinants de cette situation misérable dans laquelle ils se trouvent, et de leur fournir des services de base d’une manière conforme à la dignité humaine et aux valeurs de justice et d’égalité.
Chami 06/09/2023
Le Bureau de l’Initiative de Résurgence Du
Mouvement Abolitionniste (IRA) à Chami
Zaid el mouslimin ibn melainin Ialy Boubecker
Hemmedi ould Rendy
